« La compétitivité industrielle de la France ne s’est pas redressée »

Bien que plus attractive, « la France continue d’afficher des performances commerciales médiocres par rapport aux autres grands pays européens », relève l’économiste Sébastien Jean, professeur titulaire de la chaire Jean-Baptiste Say d’économie industrielle au Conservatoire National des Arts et Métiers. Si le mouvement de réindustrialisation est engagé, « il reste à transformer les signaux positifs en performances commerciales ».

Le déficit commercial de la France en 2023 devrait encore dépasser les 100 milliards d’euros. Et il ne devrait pas diminuer significativement en 2024. Comment l’expliquez-vous ?

La dégradation des comptes extérieurs que subit la France est pour une part commune à celle qu’ont connue nos grands voisins européens. La dynamique est même pire en Allemagne. En revanche, elle est meilleure en Italie et en Espagne. L’énergie reste plus chère qu’avant le Covid. Même si on est sorti de la situation exceptionnelle de flambée des cours observée en 2022, on n’est pas revenu à des niveaux comparables à ceux que l’on connaissait en 2019.

Read the entire article on Les Echos

https://www.lesechos.fr/economie-france/conjoncture/la-competitivite-industrielle-de-la-france-ne-sest-pas-redressee-2045229

Voici ce que les chefs d’Etats africains promettent à leurs concitoyens en 2024

Plusieurs dirigeants du continent ont pris la parole ce 31 décembre, pour des discours bilan et des promesses pour les 12 prochains mois. Voici une sélection réalisée par BBC Afrique.

L’on remarque que lors de leurs discours de fin d’année, la majorité des dirigeants ont abordé des questions économiques, liées notamment à l’inflation galopante dans la région, affectant le pouvoir d’achat des foyers, et menaçant la quiétude des citoyens.

Ils ont aussi abordé des questions liées à l’autosuffisance alimentaire, la lutte contre la corruption et les détournements de deniers publics.

Pour les pays gouvernés par des autorités militaires de transition, les dirigeants ont fait le bilan de leurs réalisations, et l’avancée des processus de retour du pouvoir aux civils, sans oublier la question de la sécurité, qui est restée omniprésente dans les allocutions.

Paul Kagame (Rwanda) : « Ce sont ceux qui nous promettent la destruction qui la subiront »

C’est devant des centaines de personnes que le président rwandais a préféré envoyer une réponse à demi-mots à son voisin congolais.

Décontracté devant la foule réunie le 30 décembre au palais à l’occasion de la fête de fin d’année, Paul Kagamé lance : « Lorsque nous entendons ceux qui prétendent planifier une attaque et détruire la sécurité du Rwanda, la question est : y a-t-il quelque chose que nous n’avons pas vu ? »

Sans faire nommément référence au président congolais Félix Tshisekedi, le dirigeant rwandais promet à ses compatriotes de les protéger.

« Ce sont ceux qui la souhaitent (la destruction ndlr) pour nous qui en feront l’expérience », déclare-t-il, en faisant des petits pas devant l’assistance.

Ses propos arrivent deux semaines après la déclaration de Felix Tshisekedi, alors candidat à sa propre succession, lors de la campagne électorale ayant précédé la présidentielle du 20 décembre qui a conduit à sa réélection.

Le candidat Tshisekedi déclarait devant ses partisans lors d’un meeting « Dites à Kagame que je ne suis pas comme les anciens dirigeants de la RDC avec qui il s’amusait. La RDC a changé. Je répondrai à toute provocation. »

Avant de promettre « Je vais convoquer le Parlement en congrès pour m’autoriser à déclarer la guerre au Rwanda », avait-il lancé, à la place Sainte-Thérèse de Kinshasa.

C’est un nouveau chapitre dans la guerre des déclarations entre les deux pays, qui arrive à l’aube d’une nouvelle année.

Kinshasa a toujours soupçonné Kigali de soutenir les rebelles du M23 qui causent l’insécurité dans l’Est de la RDC, ce que les dirigeants rwandais ont toujours nié.

« Nous ferons toujours ce qui est nécessaire pour garantir la sécurité des Rwandais, quoi qu’il arrive. », a ajouté Paul Kagamé lors de son allocution, après avoir félicité les forces de l’ordre du Rwanda, pour leur apport dans la sécurisation du pays, et dans les missions à l’étranger.

Mamadi Doumbouya (Guinée) : « une nouvelle constitution sera soumise au référendum »

C’est l’annonce forte du colonel Doumbouya, au pouvoir depuis le coup d’Etat contre le président Alpha Condé en 2021.

Ce sera « une Constitution approuvée par le peuple et qui n’est pas du copier-coller, mais une Constitution qui s’inspire du passé pour bâtir ensemble notre avenir », a-t-il expliqué pendant son allocution.

M. Doumbouya s’est engagé, après le coup d’Etat de 2021, de remettre le pouvoir aux civils dans 2 ans, à partir de début janvier 2023.

Il a également promis que ni lui, ni les membres de son gouvernement ne seront candidat aux élections qui sanctionneront la période de transition.

« La mise en place des institutions fortes qui résistent au temps et à la tentation des hommes reste et demeure l’un des objectifs clés de cette transition », a-t-il ajouté.

Macky Sall (Sénégal) : « le 2 avril 2024 s’il plait à Dieu, je transmettrai le pouvoir à mon successeur »

C’était un discours d’Adieux pour le numéro un sénégalais. Il rendra son tablier, début avril prochain, après la présidentielle prévue le 25 février.

Après 12 ans à la tête du pays, Macky Sall a renoncé à se présenter à la présidentielle prochaine, en juillet dernier.

« Je resterai ensuite disponible et de bonne volonté, car j’ai le Sénégal chevillé au corps ; et j’ai le Sénégal au cœur », a déclaré M. Sall, dans son allocution de dimanche dernier.

Il compte mettre en place une Fondation dédiée à la paix, au dialogue et au développement. Une organisation qui se penchera, selon le président sénégalais, sur un plaidoyer pour « la coexistence pacifique des peuples, le dialogue des cultures et des civilisations, le développement durable et inclusif, la justice climatique, le financement de la santé, en particulier la santé maternelle et infantile, le soutien à la jeunesse, le développement des infrastructures en Afrique et la réforme de la gouvernance mondiale », déclare-t-il dans son discours.

Dans un discours plus long que d’habitude, il ne fait pas de promesses particulières pour l’avenir du pays, mais se consacre à faire le bilan de ses 12 ans passés à la tête du pays.

Le pays tiendra le mois prochain, une élection présidentielle, la toute première dans l’histoire politique du pays, au cours de laquelle le président sortant ne prendra pas part.

En prélude à ce scrutin, plusieurs manifestations de l’opposition ont éclaté dans le pays, revendiquant la participation de l’opposant Ousmane Sonko, aujourd’hui incarcéré.

Macky Sall qui va se retirer, s’engage à faire « en sorte que l’élection présidentielle du 25 février 2024 se déroule, comme les précédentes, de façon paisible et dans les meilleures conditions d’organisation ».

Et invite « tous les candidats à œuvrer dans le même esprit », lance-t-il, avant de poursuivre « Tous, ensemble, allons aux urnes dans le calme, la sérénité et le fair-play ».

Brice Oligui Nguéma (Gabon) : « le dialogue national sera convoqué dans les prochains mois »

Assis, flanqué d’une vareuse rouge, Képi aux deux étoiles fixé sur la tête et charte de la transition bien visible, le colonel Oligui Nguéma a prononcé son tout premier discours de fin d’année en tant que chef d’Etat.

Une allocution largement consacrée au bilan de ses 4 mois de gestion du pays après le coup d’Etat du 30 août 2023.

Ma responsabilité « en tant que président de la République est de veiller au bien-être des populations gabonaises », lance le général, avant d’embrayer sur des promesses, dont celle qui a pris effet dès le 1er janvier.

« J’instruis le ministre du pétrole et du gaz de prendre toutes les dispositions administratives et techniques nécessaires afin qu’à compter du 1er janvier 2024, le prix du gaz en République gabonaise soit revu à la baisse » a-t-il indiqué, sans donner de précisions sur la marge de réduction.

Le dirigeant gabonais compte aussi racheter la société pétrolière Assala Energy, l’un des producteurs pétroliers majors du Gabon. La filiale de la société américaine Carlyle Group, présente au Gabon depuis 2017 semblait pourtant avoir trouvé une entente en août dernier avec la société pétro-gazière française Maurel & Prom pour son rachat.

Mais l’Etat gabonais a « décidé de faire valoir les droits de préemption de l’Etat pour le rachat de la société pétrolière Assala », déclare le général Oligui, estimant que « C’est un acte de portée nationale qui permettra à la République de marquer sa souveraineté dans le secteur pétrolier, poumon de notre économie ».

Brice Oligui pense aussi aux retraités, « je prends l’engagement de commencer à payer les rappels de vos pensions, d’ici le mois de février 2024 », promet-il.

Sur le plan politique, le général Oligui promet de restaurer les institutions, en commençant par un dialogue national « qui sera convoqué dans les prochains mois », et la Constitution, qui sera élaborée par la constituante et adoptée par voie référendaire.

Paul Biya (Cameroun) : « je suis intransigeant pour le respect du droit à l’éducation »

C’est une déclaration reçue dans les milieux des enseignants comme une menace. Le président camerounais est revenu sur la grève qui perdure dans le système éducatif du pays, les enseignants regroupés au sein du collectif OTS, revendiquent leur prise intégrale en solde et les avancements dans leurs carrières.

L’enveloppe qu’ils réclament à l’Etat s’élève à quelque 200 milliards de francs CFA, selon les syndicats des enseignants.

Dans son discours, M. Biya renseigne qu’une « provision complémentaire de 102 milliards de francs CFA a été constituée dans le budget de l’Etat, au titre de l’exercice 2024, afin d’apurer les dépenses résiduelles », après les « 72 milliards de francs CFA (…) débloqués en 2023 pour prendre en charge » les dépenses liées aux revendications des enseignants, avant de les mettre en garde.

« Il sera dès lors difficilement admissible que l’éducation de nos enfants continue d’être prise en otage par une frange d’enseignants, dont les motivations réelles semblent s’écarter des objectifs affichés », déclare-t-il.

« Je suis intransigeant pour le respect du droit à l’éducation », poursuit monsieur Biya.

Dans son allocution, le président camerounais revient aussi sur l’épineuse question des subventions du carburant.

Au mois de décembre, le pays a fait face à une pénurie qui a duré plusieurs jours, paralysant certains secteurs d’activité.

Pour maintenir les prix bas, le gouvernement a décidé de subventionner ce produit de grande consommation. En 2022, l’Etat a déboursé 1000 milliards pour ce besoin, avant de réduire l’enveloppe à 640 milliards en 2023.

Mais, « Le poids de ces subventions pèse lourdement sur notre budget et rétrécit considérablement les ressources, dont nous avons le plus grand besoin, pour apporter des réponses aux autres problèmes auxquels nos populations sont confrontées », soutient-il.

Avant de conclure « Nous n’aurons très certainement pas d’autres choix, que de la réduire de nouveau. Nous veillerons néanmoins à ce que les ajustements nécessaires n’impactent pas substantiellement le pouvoir d’achat des ménages ».

Ibrahim Traoré (Burkina) : « nous allons poursuivre les efforts de reconquête du territoire »

« Nous allons continuer à briser les chaînes de l’esclavage, à briser les chaînes du néocolonialisme qui nous empêchent de connaître le bonheur », lance le capitaine Traoré assis devant un tableau, pavoisé par les couleurs du pays, lorsqu’il entame sa série de promesses pour l’année qui s’ouvre.

La défense semble être l’une de ses priorités majeures au cours de cette année. Le dirigeant burkinabè annonce la création d’une « brigade spéciale d’intervention rapide », une unité de combat qui sera mise en place pour la première fois dans le pays, et qui regroupera trois corps de l’armée, dont les forces spéciales, informe M. Traoré.

Il a la mine serrée, lorsqu’il aborde ses ambitions sur le plan de l’alimentation, citant deux projets gouvernementaux en cours qui en 2024, « permettront de se rapprocher de l’autosuffisance alimentaire ».

Le Burkina Faso, comme plusieurs pays de la région vivent des situations d’urgence alimentaire. Au Faso par exemple, 3 millions, 351 mille personnes ont connu une insécurité alimentaire en 2023, selon le programme alimentaire mondial.

L’agence onusienne citant le cadre harmonisé, par lequel les Nations unies analysent la sécurité alimentaire dans le Sahel en collaboration avec les Etats, estime que ce chiffre connaîtra une légère baisse en 2024, avec quelque 2 millions 998 mille personnes qui devraient être touchées.

Le dirigeant burkinabè promet aussi d’intensifier la lutte contre la corruption. Entre 2018 et 2021, 16 milliards de francs CFA d’irrégularités financières ont été constatés à la présidence de la République, à l’Assemblée nationale et à la primature, selon l’autorité supérieure de contrôle d’État et de lutte contre la corruption du Burkina Faso.

« Le phénomène a perduré en 2023 », déclare Ibrahim Traoré.

Read the original article on BBC News Africa

https://www.bbc.com/afrique/articles/cv2j80emyr1o

‘Nobody will win’ from wider Middle East conflict – Borrell

The EU foreign policy chief said escalating violence in the region was getting more concerning.

The European Union’s top diplomat has warned against the conflict between Israel and Hamas potentially spilling over into Lebanon.

Speaking from Beirut alongside Lebanese Prime Minister Najib Mikati, Josep Borrell said the bloc was “seeing a worrying intensification of exchange of fire across the blue line in the border between Lebanon and Israel.”

“I think that the war can be prevented. Has to be avoided. Diplomacy can prevail to look for a better solution. It is imperative to avoid a regional escalation in the Middle East,” he said.

“Nobody will win from a regional conflict,” Borrell added.

The EU foreign policy chief’s comments came as Hezbollah fired dozens of rockets at northern Israel from Lebanon earlier on Saturday.

The Shiite militant and political group warned the barrage was an “initial response” to the alleged Israeli killing of a top Hamas leader in Lebanon’s capital earlier this week.

The rocket attack came a day after Hezbollah leader Sayyed Hassan Nasrallah said his group must retaliate for the killing of Saleh Arouri, the deputy political leader of Hamas, in a Hezbollah stronghold south of Beirut.

Nasrallah said that if Hezbollah did not strike back, all of Lebanon would be vulnerable to Israeli attack.

He appeared to be making his case for a response to the Lebanese public, even at the risk of escalating the fighting between Hezbollah and Israel.

Israeli forces have exchanged fire with Hezbollah on an almost daily basis since fighting began in Gaza.

Hezbollah said on Saturday that it had launched 62 rockets toward an Israeli air surveillance base on Mount Meron and that it scored direct hits.

The Israeli military said about 40 rockets were fired toward Meron and that a base was targeted – but made no mention of the base being hit.

It said it struck the Hezbollah cell that fired the rockets.

The war in Gaza was triggered by Hamas’s 7 October attack on southern Israel in which militants killed about 1,200 people, mostly civilians, and took some 240 hostages.

Israel’s blistering retaliation by air, ground and sea has killed more than 22,600 Palestinians, about two-thirds of them women and children, according to Gaza’s authorities.

Read the original article on Euronews

https://www.euronews.com/2024/01/06/nobody-will-win-from-wider-middle-east-conflict-borrell

TotalEnergies to Review Land Buys in East Africa Projects

TotalEnergies has announced the commissioning of an assessment of its land acquisition process for a Tanzania-Uganda oil pipeline project and an associated field development project.

The review follows allegations by an interfaith organization that the French energy giant failed to protect hundreds of graves that would be touched by the construction of the 1,443-kilometer (896.64 miles) East Africa Crude Oil Pipeline (EACOP).

“As the land acquisition process draws to a close, this mission will evaluate the land acquisition procedures implemented, the conditions for consultation, compensation and relocation of the populations concerned, and the grievance handling mechanism”, TotalEnergies said in a press release.

“It will also assess the actions taken by TotalEnergies EP Uganda and EACOP to contribute to the improvement of the living conditions for the people affected by these land acquisitions and suggest additional measures to be implemented if needed”.

It has tasked ex-Benin Prime Minister Lionel Zinsou for the review, calling the SouthBridge consultancy founder a recognized expert in African economic development. Zinsou, an economist who taught at Paris universities, had already worked with TotalEnergies before, as disclosed by the company.

The assessment report is scheduled for submission to TotalEnergies by April.

“The Tilenga [upstream development project in Uganda] and EACOP projects include a land acquisition program covering some 6,400 hectares, carried out on behalf of the Ugandan and Tanzanian governments”, the media statement said. “This program concerns 19,140 households and communities owning or using plots of land and includes the relocation of 775 primary residences.

“To date, 98 percent of the households concerned have signed compensation agreements, 97 percent have received their compensation, and 98 percent of households to be relocated have taken possession of their new homes”.

In a November report international environmental watchdog GreenFaith documented cases of a lack of compensation for affected burial places; incomplete or poorly constructed relocation sites; risks of limited access to graves due to households having to relocate; and insufficient documentation to account for graves that would be affected.

New York city-based GreenFaith estimated over 2,000 graves in Uganda and Tanzania have been or would be affected by the pipeline designed to run from the town of Kabaale in Uganda to the port of Tanga in Tanzania. It said the figure was based on data from operator and 62-percent owner TotalEnergies itself.

It accused the company of failing to respect local traditions and follow international best practices and engineering standards in treating graves along the EACOP route. “[T]he company did not follow international best practices related to identifying grave sites, developing plans to relocate affected graves, providing compensation for impacted families, and respecting the spiritual and religious needs of affected family and community members”, GreenFaith said, using testimonies from residents, among them Catholics and Muslims. “Worse still, Project officials neglected on many occasions to use due diligence and advanced survey techniques such as ground-penetrating radar, even when local community members made it clear that graves were located in the proposed work area”.

The most common complaint was an inadequacy of compensation for affected graves, GreenFaith said.

GreenFaith said it based the report on public documents from TotalEnergies and field surveys in six districts in Uganda and three districts in Tanzania.

GreenFaith added to a list of campaigners asking majority shareholder TotalEnergies and its partners—China National Offshore Oil Corp. and the national oil companies of the two East African countries—to junk the project.

TotalEnergies dismissed the GreenFaith report. It said in a statement that in accordance with World Bank project standards on cultural heritage, the project partners “developed a management plan for cultural and archaeological heritage” and conducted interviews “with key stakeholders, including communities”, as well as created an “inventory of sites of archaeological, historical, cultural, artistic and religious importance”.

“As much as possible, the project has adopted an avoidance protocol when choosing locations”, TotalEnergies said in the statement emailed to Rigzone in November. “In the event that a cultural site cannot be avoided, precautions were taken to minimize the disruptions, inform and engage with stakeholders and ensure that cultural standards are strictly respected.

“Relocation of sacred sites involves strict adherence to the respective families/ clan’s traditional beliefs or customs, e.g. conducting relocation ceremonies to shift the spirits from sacred trees; sacred watercourses; springs and marshes; traditional religious cultural sites (clan sites and family shrines) to another place”.

On claims of a lack of compensation, TotalEnergies said affected residents “are compensated according to the values agreed with the Chief valuer”.

“The owner of the grave can, if he wishes, move the grave himself (the costs of expiatory rites and travel are then covered supported by the projects), or ask the projects to carry it out on its behalf, free of charge for him”, it added, referring to the pipeline and the associated oil development project.

TotalEnergies already dismissed earlier allegations concerning the displacement of residents, environmental damage, rights violations and climate risks.

It says on its website that only about 5,000 people would be displaced by EACOP, belying allegations the project would force hundreds of thousands of inhabitants to relocate. TotalEnergies highlights that the relocation sites on 5,600 ha of land offer “better conditions”.

And instead of environmental harm, EACOP would lead to a “positive net impact on biodiversity”, it says. TotalEnergies says it has decided to restore wetlands in the Victoria Nile area and 2,000 ha of tropical forest, as well as deploy a species reintroduction program for the black rhinoceros.

On greenhouse gas emissions, TotalEnergies says the projects have integrated mitigating solutions such as the solarization of facilities and zero flaring.

Read the original article on the website of Rigzone

https://www.rigzone.com/news/totalenergies_to_review_land_buys_in_east_africa_projects-08-jan-2024-175287-article/