20:30 | Dîner-débat
Introduction de Thierry de Montbrial
Fondateur et président de la WPC
Discours de Christophe de Margerie
Directeur général et membre du Comité exécutif, Total
« pour nous, la gouvernance c’est de la visibilité, de la prévisibilité, et de la sécurité. Pour ceux qui pensent que nous sommes contre la gouvernance, sachez que pour ultra capitaliste que je suis, grâce à la gouvernance, nous allons pouvoir vivre… »
Conclusion de Thierry de Montrbial
Fondateur et président de la WPC
8:30 – 10:00 | Ouverture
Message du Roi
Sa majesté le roi Mohammed VI, roi du Maroc
« Il convient (…) de mettre en œuvre ce projet salutaire en le considérant comme un processus organique, politique et civilisationnel, à même d’assurer une paix durable par une volonté politique réelle, le droit à des échanges équilibrés et le respect de la diversité culturelle et cultuelle. (…) »
Thierry de Montbrial
Fondateur et président de la WPC
« L’ambition de cette entreprise est de participer constructivement à la refonte d’un système de gouvernance mondiale visant à renforcer la sécurité de la planète toute entière pour les années et les décennies à venir. Car en définitive, le problème de la gouvernance est un problème de sécurité. »
Ban Ki-Moon
Secrétaire général des Nations unies
« La gouvernance mondiale est un sujet trop important pour être laissé entre les mains d’une seule organisation ou d’un seul groupe. C’est aux Nations Unies – avec son universalité, son expérience et sa présence opérationnelle dans presque chaque pays du monde – que la gouvernance mondiale peut le mieux se concrétiser. »
Débats
10:00 – 11:30 | Session plénière 1
« Population, climat, santé : quelle gouvernance mondiale ? »
Introduction de Narendra Taneja & Jean-Pierre Elkkabach
PDG, World Oil & Gas Assembly (WOGA) / Président, Lagardère News
Fernando Alvarez Del Rio
Chef de l’Unité d’Analyse économique, Ministère de la Santé, Mexique
William Reilly
Président de la fondation Climate Works
« La seule source d’optimisme en Amérique à l’heure actuelle, est le consensus grandissant selon lequel nous ne parvenons pas à nous gouverner nous-mêmes et qu’en conséquence, la gouvernance mondiale pourrait mieux perçue et mieux accueillie que par le passé »
Chris Viehbacher
PDG, Sanofi-Aventis
« Si on regarde aujourd’hui des grandes tendances, il y a l’urbanisation. Il y a l’environnement. Il y a le vieillissement de la population. Il y a la croissance économique. Tous les éléments sont interdépendants. Plus il y a d’urbanisation, plus il y a des problèmes d’environnement. Plus il y a d’urbanisation, plus il y a un accès aux soins, plus on trouve les causes des maladies.»
Jean de Kervasdoue
Professeur CNAM
« nous ne serons jamais 9 milliards d’êtres humains. Parce qu’il y a un phénomène qui se produit très rapidement et que l’on a beaucoup sous-estimé, c’est la baisse de natalité dans l’ensemble des pays du monde, à part les pays d’Afrique subsaharienne, puisque dans un pays comme celui dans lequel nous sommes, en l’occurrence le Maroc, il y avait 7 enfants par femme en 1964. Aujourd’hui, il y en a moins de 2.»
Chris Viehbacher
PDG, Sanofi-Aventis
Fernando Alvarez Del Rio
Chef de l’Unité d’Analyse économique, Ministère de la Santé, Mexique
«Le problème est que bon nombre de ces actions vont au-delà du secteur de la santé. De nombreux aspects s’entrecroisent ; d’autres sont liés aux accords avec l’industrie. C’est à ce moment que la gouvernance mondiale entre en jeu. Il s’agit d’avoir un point de vue qui est mondial, mais qui se traduira par des solutions précises. »
William Reilly
Président de la fondation Climate Works
Fernando Alvarez Del Rio & Jean de Kervasdoue
Chef de l’Unité d’Analyse économique, Ministère de la Santé, Mexique / Professeur CNAM
William Reilly
Président de la fondation Climate Works
Débats
11:30 – 12:00 | Pause-café
12:00 – 13:30 | Session plénière 2
« Gouvernance monétaire et financière mondiale »
Introduction de Jacques Mistral & Xavier Vidal-Folch
Directeur des Etudes économiques à l’Ifri / Directeur adjoint, El País, Président du World Editors Forum
Kemal Dervis
Vice-président, Economie mondiale et Développement, Brookings Institution
« pourquoi la gouvernance ? Parce qu’il y a interdépendance. Cette interdépendance s’accroît notamment à travers le commerce. Le commerce crée une interdépendance, évidemment, au niveau des politiques fiscales et budgétaires. »
Haruhiko Kuroda
Président de la Banque asiatique de développement
« L’utilisation d’une devise nationale unique, le dollar américain, en tant que monnaie de réserve internationale, a accru la tension entre les politiques monétaires nationales et internationales. Cela a continué d’être une source d’instabilité, en permettant des coûts financiers moindres pour les pays disposant de la monnaie de réserve. »
Jean-Claude Trichet
Président de la Banque centrale européenne
«, il est nécessaire de faire en sorte que nos opinions publiques prennent conscience des externalités inhérentes aux décisions prises à l’échelon national, et en conséquence, il convient d’internaliser des concepts complexes tels que la prospérité économique mondiale et la stabilité financière mondiale. »
Commentaires Des Panélistes
Débats
13:30 – 15:30 | Déjeuner-débat
Introduction de Thierry de Montbrial
Fondateur et président de la WPC
Discours de Jean-Claude Trichet
Président de la Banque centrale européenne
« tous les pays avancés et émergents apprennent de la crise, qui est en quelque sorte un stress test en vraie grandeur sur le nouveau monde que nous avons créé. »
Échange Entre Thierry de Montbrial Et Jean-Claude Trichet
Fondateur et président de la WPC / Président de la Banque centrale européenne
Débats
Conclusion de Thierry de Montbrial
Fondateur et président de la WPC
15:30 – 17:00 | Ateliers en parallèle
Atelier n°1 – Énergie et environnement
Introduction de Anil Razdan
Ancien ministre de l’Energie, Inde
«Il existe également un lien indissociable entre l’utilisation et le déploiement de l’énergie et le niveau de revenu et de développement. Par conséquent, l’énergie représente quasiment une condition indispensable à tout programme d’atténuation de la pauvreté. »
Bruno Lafont
PDG, Lafarge
« Lafarge est présent dans 80 pays, parmi lesquels 60 pays en développement. Le premier point, en ce qui concerne la gouvernance, est que les entreprises doivent être impliquées dans le processus visant à trouver des solutions. »
Qu Xing
Président, Institut d’Etudes internationales de Chine
«A la condition préalable de responsabilités communes mais différenciées, la clé pour combattre efficacement le changement climatique est de mettre en œuvre la coopération entre les pays développés et les pays en voie de développement.»
William Ramsay
Directeur du Programme Energie, Ifri
« La dernière crise énergétique de taille a eu lieu en 1974 ; il s’agissait alors d’une augmentation des prix des matières premières. Nous avons traversé des phases d’augmentation des prix des matières premières en 2006, 2007 et 2008 et nous voici de nouveau aujourd’hui face aux conséquences des prix galopants des matières premières. »
Mohammed Tawfik Mouline
Directeur général de l’Institut Royal d’Etudes Stratégiques, Royaume du Maroc
« Résumant l’essentiel des enjeux mondiaux sur le plan énergétique et environnemental, la Méditerranée offre un cadre d’analyse régional qui se situe à cheval entre le niveau national et le niveau mondial. Ce cadre est pertinent pour l’analyse des interdépendances et des articulations entre les politiques nationales et leur cohérence avec l’effort mondial.»
Débats
Atelier n°2 – Défi alimentaire
Introduction de Philippe Chalmin
Professeur, Université Paris Dauphine ; Fondateur du Cercle Cyclope
« qui aurait pensé, alors que l’homme au début du 21e siècle maîtrise pratiquement tout en terme technologique, maîtrise l’espace et le temps, que l’homme se trouve confronté encore et toujours comme au temps des grandes famines des siècles précédents, aux problèmes alimentaires ? »
Yashwant Thorat
Directeur exécutif de la Banque de réserve d’Inde et Ancien président de la NABARD
« l’Inde revisite actuellement la révolution verte de fond en comble dans le contexte des Objectifs du Millénaire pour le Développement, ainsi que le besoin d’une deuxième relance de l’agriculture. »
Kairat Umarov
Vice-ministre des Affaires étrangères, République du Kazakhstan
« Dans le monde, 40 pays souffrent de pénurie alimentaire ; plus d’un milliard de personnes souffrent de manque d’eau et ce chiffre triplera d’ici à 2025. Les prix mondiaux de l’énergie galopent, provoquant l’augmentation des prix de toutes sortes de marchandises, y compris la nourriture. »
Remarque • Jean de Kervasdoué
Professeur, CNAM
« le soja américain est aujourd’hui à 90 % OGM. Pour pratiquement toutes les grandes productions agricoles en Amérique du Nord, on tend vers 80 à 90 %. Ça sera bientôt 100 %. »
Remarque • Amit Roy
PDG de IFDC
« L’épuisement des ressources en phosphate a récemment fait l’objet de nombreux débats. Nous atteindrons le pic de phosphate disponible dans 30 ans et nous en manquerons dans 130 ans. »
Débats
Atelier n°3 – Gouvernance monétaire et financière mondiale
Introduction de Jacques Mistral
Directeur des Etudes économiques, Ifri
Lionel Zinsou
PDG, PAI Partners
« il y a le reste du monde où les leviers augmentent et où on doit gérer l’inverse, la modération d’une activité en surchauffe. Ce n’est pas très facile de gérer cette double gouvernance. C’est sur ce thème de la double gouvernance que je voulais attirer votre attention. »
Pier Carlo Padoan
Secrétaire-général adjoint de l’OCDE et chef économiste
« Les déséquilibres courants dans le monde qui sous-tendent les déséquilibres de l’épargne et de l’investissement ne doivent pas être entièrement éliminés ; dans certains cas de figure ils sont bénéfiques. Il existe de bons déséquilibres… »
Gordon Smith
Membre éminent du Centre pour l’innovation dans la gouvernance internationale
« nous devons aller à l’encontre de ce qui nous a été enseigné, à savoir pénétrer dans ce domaine sensible qu’est l’avenir de la souveraineté. C’est le cœur du sujet si nous souhaitons réellement gérer efficacement le type de monde interdépendant dans lequel nous vivons actuellement. »
Débats
17:30 – 18:00 | Pause café
18:00 – 19:30 | Session plénière 3
« Débat sur la gouvernance dans le cadre de l’actualité »
Introduction de Dominique de Moïsi
Conseiller spécial à l’Ifri
Joaquin Almunia
Commissaire européen à la Concurrence
« L’Europe a pris des initiatives très importantes, très courageuses et très valables, pas seulement pour résoudre ses problèmes internes, mais également au-delà de ses frontières, pour répondre aux problèmes globaux. Mais l’Europe a une position qui ne peut pas être expliquée d’une façon raisonnable vis-à-vis des autres. Il y a un excès de représentation aux institutions multilatérales. »
Miguel Angel Moratinos
Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Royaume d’Espagne
« Et ceux qui ont des pouvoirs – les États-nations, l’Union européenne, les Nations unies – ont des responsabilités. Mais d’ autres acteurs qui ont aussi du pouvoir n’ont pas de responsabilités. Ils participent cependant à la prise de décision. Lorsque le spéculateur a décidé d’acheter des bons de l’Espagne à un certain prix, n’est-il pas en train de faire de la politique économique ou financière ? »
Konstantin Kosachev
Président, Commission des Affaires étrangères de la Douma d’Etat, Fédération de Russie
« Nous progressons sur les discussions visant à déterminer si les sécurités européenne et mondiale se concentreront exclusivement sur les aspects militaires, comme c’est plus ou moins le cas actuellement, ou si elles comprendront d’autres notions comme la sécurité économique, les problèmes humanitaires et d’autres problématiques importantes. »
Nambaryn Enkhbayar
Ancien président de la Mongolie
« Une bonne gouvernance consiste à inviter les autres et non pas à les exclure ; à réglementer et coordonner, non pas à régenter; à donner sa chance à tout le monde, même à la Corée du Nord, à la Mongolie, à l’Afghanistan ou au Kirghizistan. »
Hubert Védrine
Ancien ministre des Affaires étrangères français
« L’objectif est d’obtenir qu’en 3, 4 ou 5 ans, un jeune de Gaza, désespéré parce que ses cousins ou ses copains ont été tués par l’armée israélienne finit par penser qu’il est plus intelligent d’ouvrir une pizzeria… Il faut un certain temps pour cela…Se met en place alors un Proche-Orient nouveau, qui entraîne dans sa dynamique la Jordanie et d’autres pays. »
Amir Peretz
Député, Etat d’Israël
« Pour la majorité des Israéliens, la question des colonies est moins importante que l’objectif de paix qui est, lui, majeur et qui changera notre vie pour les générations futures. Je pense que si nous mettons en action cette véritable volonté et cette réelle opportunité de conclure un accord avec l’autorité de la communauté internationale, nous devrions voir aboutir ce rêve. »
Manuel Hassassian
Ambassadeur de Palestine à Londres
«Israël devra reconnaître un fait simple, le pays ne peut continuer son occupation tout en cherchant la paix et ne peut écarter l’Initiative de paix arabe, la seule soupape de sécurité pour son existence et son acceptation dans la région du Moyen-Orient. Nous, Palestiniens, sommes les seuls garants d’une existence légitime de l’Etat d’Israël. »
Conclusion de Dominique Moïsi
Conseiller spécial à l’Ifri
20:30 | Dîner de gala
Amina Benkhadra
Ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement
« Le développement durable ne se limite pas à la gestion rationnelle des ressources et à la préservation de l’environnement qui en sont certes des piliers fondamentaux. Mais il constitue un concept global et intégré qui, (…) considère l’homme comme l’acteur et la finalité de tout développement.»
Fu Ying
Vice-ministre des Affaires étrangères, République populaire de Chine
« Dans un pays en voie de développement tel que la Chine, rien ne revêt plus d’importance ni de pertinence que l’amélioration des conditions de vie et de travail de ses 1,3 milliard d’habitants. »
9:15 – 9:30 | Introduction de la journée
Thierry de Montbrial
Fondateur et président de la WPC
Message de Henry Kissinger
Secrétaire d’Etat dans les administrations des présidents Richard Nixon et Gerald Ford, Prix Nobel de la paix 1973
« Le monde est actuellement dominé par au moins deux réalités accablantes. La première est que le système international des XIXe et XXe siècles s’est désintégré. Le système reposant exclusivement sur la souveraineté des Etats n’est plus suffisant pour faire face aux besoins de l’humanité et du monde…»
9:30 – 10:00 | Compte rendu des ateliers parallèles
Atelier 1 • Bruno Lafont
PDG, Lafarge
« Dans le domaine de l’énergie, la gouvernance, c’est clairement une clean energy. Bien entendu, concernant les enjeux, c’est le lien entre l’énergie et le réchauffement climatique qui est un sujet global. C’est aussi le lien entre l’énergie et la croissance…»
Atelier 2 • Philippe Chalmin
Professeur, Université Paris-Dauphine, fondateur du Cercle Cyclope
«Au-delà de toutes les controverses concernant les rôles éventuels de la spéculation ou autres, il faut prendre ces flambées de prix comme un message d’alerte des marchés. Un message d’alerte sur ce que nous avons considéré comme le défi majeur du 21ème siècle, c’est-à-dire le défi alimentaire.»
Atelier 3 • Lionel Zinsou
PDG, PAI Partners
«Nous estimions que le monde avait, au fond, réussi à rétablir le fonctionnement du système financier. (…) Nous avions compris que, pour ce qui était de la régulation des banques et des compagnies d’assurance, beaucoup de travail avait été fait, mais il restait les non banques… »
10:00 -11:15 | Session plénière 4
« Gouvernance du cyberespace »
Introduction de Ulysee Gosset
Journaliste, France Télévisions
Nathalie Kosciusko-Morizet
Secrétaire d’Etat chargée de la Prospective et du Développement de l’économie numérique
« Internet, c’est quelque chose de très évolutif, que personne n’a conçu. En fait, ça fonctionne par addition, et par addition par capillarité. Ça fonctionne aussi de manière très décentralisée. C’est d’ailleurs une part de la résilience d’Internet qui est dans cette décentralisation. Si c’est un espace, c’est un espace perpétuellement en mouvement. »
Craig Mundie
Directeur de la recherche et de la stratégie de Microsoft
« La technologie ne s’arrête pas aux frontières. De nombreux problèmes liés à la façon dont elle va évoluer vont être très difficiles à gérer. L’autre particularité du cyberespace, en constante expansion, est que le rythme auquel se déroulent les événements est différent du monde réel.»
François Barrault
Président et fondateur de FDB Partner SPRL
« Quand on regarde l’évolution de l’Internet depuis ses débuts, ça s’est fait d’une manière virale, un peu chaotique…la technologie d’Internet fait partie intégrante de notre vie de tous les jours. Pour moi, le problème de la gouvernance, c’est d’organiser ce chaos. »
Nathalie Kosciusko-Morizet
Secrétaire d’Etat chargée de la Prospective et du Développement de l’économie numérique
Craig Mundie
Directeur de la recherche et de la stratégie de Microsoft
François Barrault
Président et fondateur de FDB Partner SPRL
Michel Chertoff
Ancien Secrétaire à la Sécurité intérieure des Etats-Unis
«Nous sommes face à une conjoncture dans laquelle Internet permet aux personnes d’avoir potentiellement un effet catastrophique et destructeur. Cela ne concerne pas uniquement Internet en soi, mais aussi les systèmes réels qui dépendent d’Internet. Tel est le défi. »
Nathalie Kosciusko-Morizet
Secrétaire d’Etat chargée de la Prospective et du Développement de l’économie numérique
Craig Mundie
Directeur de la recherche et de la stratégie de Microsoft
Débats
Conclusion de Steven Erlanger
Chef du Bureau de Paris, New York Times
11:15 – 12:45 | Session plénière 5
« Regards croisés franco-coréens sur le G20 »
Introduction de Jim Hoagland & Samir Aita
Rédacteur en chef adjoint et éditorialiste, Washington Post / Rédacteur en chef du Monde diplomatique éditions arabes, et président du Cercle des économistes arabes
Ahn Ho-Young
Ambassadeur itinérant pour le G20, Corée du sud
« Nous devons combler l’écart entre ces 172 pays qui souhaitent s’asseoir à la table du G20 et les pays du G20 qui pensent que 20 pays c’est déjà trop. Nous avons pensé que nous devrions nommer un ambassadeur des relations extérieures et le faire voyager dans tous les pays non membres du G20. »
Jean-David Levitte
Conseiller diplomatique et sherpa du président Nicolas Sarkozy
« Une autre idée est chère au Président de la République : travailler toute l’année. Un sommet, c’est 24 heures, 36 heures. Compte tenu des sujets qui sont sur la table, il nous paraît très important que les chefs d’Etat et de gouvernement, les Ministres, se sentent complètement impliqués. »
Débats
12:45 – 15:30 | Déjeuner-débat
« Gouvernance mondiale et Affaires »
Introduction de Thierry de Montbrial
Fondateur et président de la WPC
Discours de Mo Ibrahim
Fondateur et président de la Fondation Mo Ibrahim
«Il est important pour nous, populations d’Afrique, d’avoir un tableau de bord. Il faut savoir qui fait quoi et à qui, les résultats de chaque gouvernement, le nombre de kilomètres de routes construites l’année passée, le nombre de lits d’hôpitaux installés, le nombres d’enfants scolarisés… »
Débats
15:30 – 18:00 | Après-midi libre
18:00 – 19:30 | Session plénière 6
« Puissances émergentes et gouvernance mondiale »
Introduction de Mehmet Ali Birand
Journaliste et écrivain, CNN Türk
Fu Ying
Vice-ministre des Affaires étrangères, République populaire de Chine
« Pour les pays développés, l’inquiétude touche les nouveaux pays émergents qui pourraient ne pas observer les règles d’origine ou ne pas être prêts à accepter les structures existantes. Parallèlement, les pays émergents s’inquiètent que les pays développés puissent ne pas les accepter ou leur imposer leur conduite. »
Kemal Dervis
Vice-président, Economie mondiale et Développement, Brookings Institution
Vice-président, Economie mondiale et Développement, Brookings Institution « l’avenir de la Turquie dépend de sa capacité à s’enrichir de cette diversité. Elle ne doit pas essayer de la diluer ni de la surmonter, mais doit plutôt en faire une force. Si l’on pense que la mondialisation va se poursuivre et que les forces économiques et culturelles mondiales vont se renforcer à travers le monde, tirer parti de ces différentes dimensions sera positif. »
Kanwal Sibal
Ancien ministre des Affaires étrangères de l’Inde
« La gouvernance mondiale, tout comme la gouvernance intérieure, doit reposer sur des principes sains. »
Stuart Eizenstat
Associé, Covington & Burling LLP
« Nous sommes réellement à un tournant historique. La question est la suivante : l’influence accrue que les pays en développement demandent à juste titre pourra-t-elle aller de pair avec la capacité de créer un consensus entre les pays développés et les pays en voie de développement ? »
Commentaires des Panélistes
Conclusion de Fyodor Lukyanov
Rédacteur en chef du journal Russia in Global Affairs
Débats
19:30 – 19:45 | Conclusions
Thierry de Montbrial
Fondateur et président de la WPC
« je tiens à vous dire ma conviction profonde que dans un siècle, c’est-à-dire au début du XXIIe siècle, ou bien le monde tout entier sera une vaste Union européenne au sens de l’organisation, ou bien il y aura eu des drames, des conflits, des guerres mondiales. »