19:30 | Cocktail d’accueil
20:00 | Dîner débat
« Le travail et le positionnement d’une entreprise en zone de conflits »
Introduction par Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la WPC
Christophe de Margerie
PDG de Total
« C’est un sujet important : comment gérer une entreprise comme Total, une entreprise industrielle, avec des enjeux lourds en matière d’investissements et une forte problématique d’acceptabilité, alors qu’elle doit apporter de l’énergie au plus grand nombre ? »
Débat
09:00 – 10:15 | Ouverture
Message de François Hollande
Président de la République Française
« Le deuxième sujet que vous traitez c’est l’avenir de la zone euro. Depuis plusieurs mois, de très importants progrès ont été accomplis, dans la cohésion et la confiance. »
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la WPC
« Premier point : l’interdépendance a changé de nature avec la mondialisation. Elle est devenue non-linéaire, comme l’illustrent les exemples de la crise financière et économique depuis 2007-2008, et du printemps arabe. »
Alassane Ouattara
Président de la République de Côte d’Ivoire
« Le monde fait aujourd’hui face à des turbulences. Les prévisions publiées récemment par l’Organisation de Coopération et de Développement Economique, laissent craindre « une reprise mondiale hésitante et inégale », avec des taux de croissance fortement révisés à la baisse de 1,4 % en 2013 au lieu des 2,2 % initialement prévus. »
S.S. Bartholomée 1er
Archevêque de Constantinople et Nouvelle Rome et Patriarche Œcuménique
« Dans ce cadre, les anciennes alliances qui paraissaient fort solides il y a quelques années commencent à s’affaiblir. »
S.A.S le Prince Albert II
Prince Souverain de Monaco
« Tous ces constats nous obligent à penser de nouveaux modes de vie en tendant vers le respect d’une sobriété réfléchie. »
Herman Van Rompuy
Président du Conseil européen
« Sans rentrer dans les détails, je voudrais juste mettre l’accent sur un point : vous devez penser, c’est très bien tout ça, je suis sûr qu’ils peuvent trouver des solutions techniques, mais au final, est-ce que les citoyens vont suivre, et c’est une question essentielle. J’ai évidemment conscience des doutes, mais je suis convaincu qu’au final, nous gagnerons le soutien du peuple pour notre Union. »
Najib Mikati
Président du Conseil des Ministres de la République Libanaise
« Mais, plutôt que de changements, il serait plus juste de parler de bouleversements, puisque ce sont les fondements mêmes des systèmes qui organisent nos sociétés qui se trouvent remis en cause. »
10:15 – 10:30 | Pause café
10:30 – 12:00 | Session plénière 1
« La gouvernance économique internationale »
Introduction de Jim Hoagland
Conseiller de la rédaction du Washington Post
Angel Gurría
Secrétaire général de l’OCDE
« Il est clair que la crise n’est pas encore terminée. Au cours de ces derniers mois, les perspectives se sont même détériorées. »
Il Sakong
Président de l’Institute for Global Economics ; ancien ministre des Finances de Corée
« Reconnaissons également au G20 le mérite d’avoir entamé avec succès, sans encore avoir entièrement terminé cette tâche difficile, la réforme des institutions qui sont au centre du système officiel de gouvernance économique mondiale. »
Kemal Dervis
Vice-président, Brookings Institution et membre du comité exécutif, Istanbul Policy Center, université Sabanci
« Rappelons-nous que de 1820 à 1950, si l’on regarde les pays riches et les pays émergents ou en voie de développement, il y avait une divergence. Les pays riches devenaient toujours plus riches et les pays pauvres, n’arrivant pas à les rattraper, divergeaient de plus en plus. »
Benoît Cœuré
Membre du directoire de la BCE
« Selon moi, la montée en puissance des économies de marché émergentes a rendu la coopération internationale à la fois plus nécessaire et plus difficile qu’avant, et c’est ce défi qui nous attend aujourd’hui. »
John Lipsky
Distinguished Visiting Scholar, International Economics Program, The Paul H. Nitze School of Advanced International Studies ; ancien Premier Directeur général adjoint du FMI
« Il est à noter que les particuliers tout comme les entreprises, dans la plupart des économies développées, sont actuellement en excédent financier. »
12:00 – 12:45 | Session plénière 2
« G2 ? »
Introduction de Han Sung-Joo
Ancien ministre des Affaires étrangères de la République de Corée
Robert Blackwill
Henry A. Kissinger senior fellow for U.S. foreign policy, Council on Foreign Relations (CFR)
« Washington et Pékin partagent ces objectifs très généraux et discutent actuellement de ces sujets dans le cadre de négociations bilatérales, 60 au total, sous le parapluie de cette vision politique commune. Est-ce annonciateur d’une évolution et d’un renforcement du G2 ? »
Wang Jisi
Doyen de l’École des études internationales et directeur du Centre des études stratégiques et internationales de l’université de Pékin
« Le concept du G2 est très controversé en Chine. L’attitude des dirigeants chinois est celle du refus et de la résistance, pour trois raisons majeures. »
Débat
12:45–14:00 | Déjeuner débat
« Démocratie en Europe »
Introduction par Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la WPC
Sylvie Goulard
Députée européenne de la circonscription Ouest, France
« Si l’on dresse un bilan objectif – pas volontairement assassin, juste objectif – des performances des Etats et des organisations internationales dans lesquelles des Etats travaillent de manière juxtaposée, le résultat est maigre. »
Débat
14:15 – 15:00 | Session plénière 3
Introduction par Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la WPC
Mario Monti
Premier Ministre d’Italie
« Lorsque j’étais installé au pouvoir – si l’on veut l’appeler ainsi – il y a treize mois, il y avait un intérêt européen, américain, mondial pour l’état de la situation italienne parce que nous étions l’incendie potentiel qui pouvait faire éclater la zone euro d’une façon définitive. »
Débat
15:00 – 16:30 | Session plénière 4
« L’avenir de l’UE »
Introduction de António Vitorino
Président de Notre Europe – Institut Jacques Delors, ancien ministre de la Défense du Portugal ancien Commissaire européen
Joaquín Almunia
Vice-président de la Commission européenne
« Sommes-nous en train de sortir de la crise? C’est bien évidemment une question pertinente mais la réponse dépend aussi de qui l’on interroge. »
Karl Kaiser
Université d’Harvard ; ancien directeur du German Council on Foreign Relations
« Depuis cinq ans, on nous prédit la chute imminente de l’euro et nous voici cinq ans plus tard, l’euro est toujours là. »
Radosław Sikorski
Ministre polonais des Affaires étrangères
« Cependant, je pense que dans une discussion il est utile d’être franc et je dois donc vous dire que nous sommes – comment puis-je m’exprimer diplomatiquement… – fâchés que la Zone Euro ait été aussi mal gérée au cours de ces dernières années. »
Hubert Védrine
Ancien ministre français des Affaires étrangères
« Quand on dit « l’Europe » en général, je ne sais pas très bien de quoi il s’agit. En matière géopolitique, stratégique, c’est plutôt un agrégat statistique. »
Pierre Vimont
Secrétaire général exécutif, Service Européen pour l’Action Extérieure (SEAE)
« Si mes commentaires sur ces deux observations vous semblent justes, la question suivante se pose naturellement : comment se fait-il que dès qu’il est question de la politique étrangère de l’Union européenne nous avons toujours le sentiment qu’il y manque quelque chose, que le tableau est légèrement incomplet ? »
16:30 – 18:00 | Session plénière 5
« Bonne gouvernance et réussite économique »
Introduction de Susan Liautaud
Visiting scholar au Stanford Center of Philanthropy and Civil Society, Fondateur de Susan Liautaud & Associates Limited (SLA) et d’Imaginer Consulting Limited
Bruno Lafont
PDG de Lafarge
« Les hommes peuvent bouger, mais pas les entreprises, et surtout pas les équipements. »
Mo Ibrahim
Président de la Fondation Mo Ibrahim
« Est-ce de la gouvernance ou du vol ? Voilà le problème. »
Chang Dae-Whan
Président de Maekyung Media Group
« En 1974, j’ai passé un semestre au Collège de l’Europe à Bruges en Belgique, à étudier le Marché Commun Européen, et j’ai pensé que si l’Europe pouvait s’unir dans un but de paix et de prospérité, pourquoi l’Asie n’en ferait pas autant? »
Donald J. Johnston
Associé fondateur, Heenan Blaikie; ancien secrétaire général de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE)
« Par exemple, autant que je m’en souvienne, le Conseil mondial des affaires pour le développement durable applique le principe suivant : lorsque vous vous trouvez à l’étranger, vous devez respecter les normes environnementales les plus élevées, celles de votre pays d’origine ou celles du pays dans lequel vous êtes implanté, si celles-ci sont supérieures. »
Ana Palacio
Membre du Conseil d’État espagnol, ancienne première vice-présidente de la Banque mondiale, ancienne ministre des Affaires étrangères d’Espagne
« Dans de nombreuses institutions tel que le Fonds Monétaire ou la Banque Mondiale, on voit aujourd’hui des conseils de 25 membres avec au moins sept ou huit visages européens et un ou deux visages africains, ce qui ne reflète pas le monde actuel. »
Débat
20:00 | Cocktail
20:30 | Dîner de Gala
Introduction par Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la WPC
Pascal Lamy
Directeur général de l’OMC
« C’est vrai pour le leadership : comment désigner un leader si les états nations souverains sont égaux en droit, ce que veut la théorie westphalienne? »
Conclusion par Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la WPC
09:30 – 12:30 | Ateliers en parallèle
Atelier n°1 – Finance
Jean-Claude Trichet
Ancien Président de la Banque Centrale Européenne
« Nous avons certes évité une Grande Dépression, mais nous avons traversé une grande récession. »
Josef Ackermann
Président du conseil d’administration, Zurich Insurance Group Ltd ; ancien PDG, Deutsche Bank
« À cette époque, tout le monde parlait de la nécessité de restreindre la taille du secteur bancaire. Aujourd’hui, en dépit des discours, la réalité est tout autre. »
Marek Belka
Président de la Banque nationale de Pologne
« L’un des enseignements que nous avons tirés de la récente crise est que, même si des institutions financières, prises individuellement, semblent en bonne santé – et c’est le cas en période de prospérité – cela ne signifie pas pour autant que le système dans son ensemble ne court aucun risque. »
Jeffry Frieden
Professeur, Université d’Harvard
« Certains mouvements de capitaux pilotés par la politique d’un pays pouvaient imposer des effets externes sur d’autres pays. Par exemple, il nous est permis d’observer, sans imposer ni suggérer le moindre jugement d’ordre moral, que l’excédent très important d’un pays implique des déficits d’envergure pour d’autres pays. »
Jacques Mistral
Conseiller spécial à l’Ifri
« Ce qui s’est passé à Washington au cours de la même période peut raisonnablement être considéré comme un blocage politiquement dangereux par les principaux investisseurs internationaux, du moins par ceux situés en dehors de Londres et de Wall Street. »
Riad Toufic Salame
Gouverneur de la Banque du Liban
« Nous nous souvenons d’une erreur survenue une fois dans un programme à New York. La bourse a chuté de 10%, sans raison apparente. Nous en avons compris la raison plus tard. »
Débat
Atelier n°2 – Énergie et environnement
William Ramsay
Conseiller du centre Energie, Ifri ; ancien directeur exécutif adjoint, Agence internationale de l’énergie (AIE), ancien ambassadeur des Etats-Unis à Brazzaville
Maria Van Der Hoeven
Directrice exécutive de l’Agence internationale de l’énergie (AIE)
« D’ici 2035, la quantité de gaz naturel mondial augmentera d’environ 50% et les rapports de prix des marchés locaux se resserreront, tandis que se poursuivra l’intégration du marché mondial. »
Christophe de Margerie
PDG de Total
« En ce qui concerne les énergies renouvelables, la seule chose que nous pouvons dire pour le moment c’est que nous en avons besoin et pour le président d’une société de pétrole et de gaz qui fait partie du secteur dit énergétique, le fait de le dire est une preuve de notre engagement réel. »
Jacques Lesourne
Président du comité scientifique du programme Énergie, Ifri
« Il n’est pas très utile de prendre isolément les pays de l’OCDE. Par exemple, les 27 Etats de l’Union européenne affichent autant de politiques énergétiques ainsi qu’une politique au niveau de l’Union. »
Anil Razdan
Ancien ministre de l’Énergie de l’Inde
« Vous avez besoin d’Énergie, d’Équité, de protéger l’Environnement, d’Efficacité et d’Entreprenariat. Si vous n’avez pas ces cinq principes, les 5 « E », vous ne serez pas en mesure de lutter contre le problème. »
Kevin Sara
PDG de Nur Energie
« Cela dépend bien entendu de la manière dont on calcule. Certains environnementalistes diront que, si vous comptabilisez les effets externes et le coût de la pollution, les énergies renouvelables sont dès à présent compétitives. »
Alexander Likhotal
Président de Green Cross International
« Le Jour du dépassement de la Terre, jour auquel nous avons consommé la part durable des ressources, a été atteint cette année le 27 septembre. »
Richard Cooper
Professeur d’économie à l’Université d’Harvard
« Le problème se pose de savoir qui doit payer pour limiter les émissions et nous savons tous que presque tous les gouvernements du monde aujourd’hui sont à court de fonds. »
Jean-David Levitte
Distinguished fellow, Brookings Institution ; ancien conseiller diplomatique et sherpa du Président Nicolas Sarkozy
« Vous ne me croirez pas mais les prix du charbon baissent à cause de cette révolution : l’Allemagne, qui ferme ses réacteurs nucléaires qui n’émettent pas de CO2, importe du charbon d’Amérique car il est concurrentiel grâce à la révolution du gaz de schiste. »
Débat (Première partie)
Débat (Seconde partie)
Conclusion par Christophe de Margerie
Atelier n°3 – Risques majeurs
Introduction par Lionel Zinsou
Président de PAI Partners
Godefroy Beauvallet
Directeur du Fonds Axa pour la recherche
« Trois responsabilités clés incombent aux décideurs : premièrement, ils doivent s’assurer qu’un scénario centralisé connu de la société civile est disponible à tout instant et que ce scénario s’appuie sur les données scientifiques les meilleures et plus récentes qui soient. »
Qu Xing
Président, China Institute for International Studies
« Vivre longtemps n’est pas un problème, c’est au contraire un progrès pour l’humanité, mais cela posera problème en raison du vieillissement de la population. »
Tadakatsu Sano
Avocat, Jones Day, Tokyo
« On peut signaler beaucoup de risques prévisibles, mais l’essentiel à retenir est que nous nous dirigeons vers une société numérique et que nous assistons à une fragmentation et à une individualisation de la société. »
Igor Yurgens
Directeur de l’Institute of Contemporary Development, Moscou
« Les événements récents, notamment la crise financière internationale et les risques écologiques, dont il a déjà été question, découlant de la transgression des « frontières planétaires », indiquent à l’évidence que nous ne pouvons pas continuer sur cette voie. »
Luc-François Salvador
PDG de Sogeti
« Environ 50 milliards d’appareils électroniques seront connectés d’ici 2020, et la plupart seront mal protégés, ce qui veut dire qu’ils seront la proie de pirates qui risquent de s’infiltrer dans nos systèmes, dans nos entreprises, dans nos foyers et dans nos vies privées. »
Philippe Chalmin
Professeur d’histoire économique et directeur du Master affaires internationales à l’université Paris-Dauphine
« Aujourd’hui, nous pouvons choisir ce que nous allons manger au déjeuner et au dîner, mais les choix d’environ un milliard de personnes dans le monde ne sont pas de cet ordre. »
Raphael Wittenberg
Chargé de recherche à l’unité de recherche sur les services sociaux personnalisés (PSSRU) à la London School of Economics and Political Science
« Pour vous donner une idée du budget que ces soins impliquent, les pays de l’Union européenne consacrent environ 1,8 % de leur produit intérieur brut (PIB) aux soins de longue durée et ces dépenses concernent uniquement les services assurés officiellement. »
Dominique Moïsi
Conseiller spécial à l’Ifri
« […] il y a un fossé énorme entre l’évolution de la science et de la technologie, qui nous font rêver, mais aussi cauchemarder, et la stabilité des dirigeants humains, la stabilité de la nature humaine. »
Débat
12:30 – 14:30 | Déjeuner débat
« La confiance »
Introduction par Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la WPC
Josef Ackermann
Président du conseil d’administration, Zurich Insurance Group Ltd ; ancien PDG, Deutsche Bank
« Mesdames, Messieurs, quand Jean-Claude Trichet m’a demandé il y a environ une heure si je voulais dire quelques mots sur la confiance, je me suis demandé « pourquoi demander ça à un banquier » – ou plutôt ancien banquier, en ce qui me concerne. »
Jean-Claude Trichet
« À mon avis, l’un de nos principaux problèmes à l’heure actuelle est que les entrepreneurs évoluent eux-mêmes dans un univers dans lequel ils ne sont pas sûrs de l’ « état naturel » de l’économie réelle et de ce que les pouvoirs publics sont susceptibles de faire aux États-Unis, en Europe et dans les autres économies avancées. »
Débat
14:30 – 16:00 | Session plénière 6
« L’avenir du Moyen-Orient »
Introduction de Mehmet Ali Birand
Rédacteur en chef de CNN Turk et présentateur sur Kanal D main news
Jean-David Levitte
Distinguished fellow, Brookings Institution ; ancien conseiller diplomatique et sherpa du Président Nicolas Sarkozy
« Alors, dans ce sentiment général d’une Amérique un peu en rentrait, je vois une exception en effet, qui est l’Iran. L’Iran parce que ce qui est en cause ce n’est pas seulement l’équilibre régional, c’est aussi l’ordre mondial. »
Meir Sheetrit
Député, ancien ministre de l’Intérieur, Israël
« Je pense que le meilleur moyen pour y parvenir est de discuter par le biais de l’initiative arabe, qui peut permettre la paix non seulement avec les Palestiniens mais avec tous les états arabes. »
Edward Djerejian
Président et fondateur du James A. Baker III Institute for Public Policy, ancien ambassadeur des États-Unis en Syrie
« […]je suis convaincu que nous sommes maintenant dans une ère post-Assad. Quand partira-t-il ? Je ne saurais le dire, mais nous sommes dans l’ère post-Assad. »
Manuel Hassassian
Ambassadeur de Palestine au Royaume-Uni
« Sans transformation sociale majeure, je ne pense pas que nous puissions parler du Printemps Arabe comme d’une culture politique différente susceptible de s’adapter à la réalité politique actuelle du Moyen-Orient. »
Mona Makram Ebeid
Ancienne députée, Égypte, Distinguished Lecturer, Université américaine du Caire, membre du Conseil national pour les droits de l’Homme
« Oui, aujourd’hui, nous faisons face à deux Égypte qui n’arrivent plus à dialoguer et qui se nient sans s’écouter. »
Débat
16:00 – 16:30 | Pause café
16:30 – 18:00 | Session plénière 7
« Afrique »
Introduction de Lionel Zinsou
Président de PAI Partners
Mo Ibrahim
Président de la Fondation Mo Ibrahim
« La gouvernance, dont le but est d’utiliser toutes les ressources disponibles de la façon la plus efficace possible pour fournir le meilleur aux citoyens, est sans aucun doute un élément essentiel. »
Hakim Ben Hammouda
Conseiller spécial du président de la Banque africaine de développement (BAD)
« Et c’est vrai que pour nous, la question de résilience du continent est cruciale. Il s’agit pour nous de la capacité de l’Afrique à résister au choc de la crise globale. »
Edem Kodjo
Président de PAX AFRICANA, ancien Premier ministre du Togo, ancien secrétaire général de l’OUA (U.A), ambassadeur de la Paix de l’U.A.
« Oui l’Afrique est une terre de paradoxes, oui l’Afrique est une terre aux grandes ambitions. »
Jean-Michel Severino
Gérant de Investisseurs et Partenaires
« Je me suis dit que décidément l’Afrique demeure un OGNI, un objet géopolitique non identifié. Quand on voit les regards sur le continent africain, on est frappé par le fait que personne ne sait encore très bien comment prendre ce continent. »
Débat
20:30 | Dîner débat
Introduction
Adil Abd Al-Mahdi
Ancien Vice-président de la République d’Irak
« Parler du Moyen-Orient n’est pas une tâche aisée. C’est une tâche difficile même pour nous qui vivons dans la région, peut-être même plus que pour vous, parce que vous pouvez avoir un point de vue extérieur. »
Débat
08:00 – 09:00 | Compte-rendu des ateliers parallèles
Introduction par Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la WPC
Jacques Mistral
Conseiller spécial à l’Ifri
« L’industrie financière s’est engagée dans des stratégies de construction de portefeuilles très rentables, mais très risquées, en présupposant, à tort comme on l’a vu, que la liquidité sur laquelle elle croyait pouvoir fonctionner de manière sûre pouvait se dérober de manière très brutale. »
William Ramsay
Conseiller du centre Energie, Ifri ; ancien directeur exécutif adjoint, Agence internationale de l’énergie (AIE), ancien ambassadeur des Etats-Unis à Brazzaville
« Les décisions nécessaires ne sont pas prises, les populations ne valorisent pas les solutions choisies démocratiquement et le contexte économique déprimé actuel aggrave une situation déjà délicate. »
Dominique Moïsi
Conseiller spécial à l’Ifri
« Et la troisième thématique a consisté en réalité à dire que le risque majeur au-delà de ce qui venait d’être mentionné, était peut-être le refus des dirigeants de prendre des risques eux-mêmes par rapport au présent. C’est ce que l’on a appelé la myopie des gouvernements. »
Conclusion par Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la WPC
09:00 – 11:00 | Session plénière 8
« Débat général »
Introduction de Dominique Moïsi
Conseiller spécial à l’Ifri
Han Sung-Joo
Ancien ministre des Affaires étrangères de la République de Corée
« Les disputes territoriales vont au-delà des soucis d’énergie, des droits de pêche et même au-delà de la géopolitique. Tout cela présage, je pense, un danger bien plus grand si l’on n’y met un terme, un danger similaire à celui que l’Europe a dû affronter avant la Seconde Guerre Mondiale. »
Jim Hoagland
Conseiller de la rédaction du Washington Post
« Un des aspects les plus importants des conférences World Policy de l’IFRI, c’est le facteur humain. C’est ce qui m’a le plus marqué à propos de cette session. »
Donald J. Johnston
Associé fondateur, Heenan Blaikie ; ancien secrétaire général de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE)
« L’une des questions qui me soucient le plus ce sont les résultats de la conférence de Doha. En réalité, nous n’avons pas progressé sur le changement climatique. »
Serguei Karaganov
Président du presidium du Conseil en charge de la politique extérieure et de défense de la Fédération de Russie
« Apparemment, la conférence connaît une pleine effervescence. Elle amène de nouvelles personnes, de nouvelles idées et voilà où nous en sommes. Le leadership est bien vivant. »
Igor Yurgens
Directeur de l’Institute of Contemporary Development, Moscou
« J’emporterai trois choses de cette conférence. La première, c’est qu’il est extrêmement important pour nous en Europe et probablement dans le monde d’avoir un forum francophone. »
Wang Jisi
Doyen de l’École des études internationales et directeur du Centre des études stratégiques et internationales de l’université de Pékin
« Par exemple, je constate six déséquilibres dans les tendances mondiales : démographique, social, écologique, économique et financier, déséquilibre entre l’offre et la demande de ressources naturelles et déséquilibre de la répartition des richesses. »
Remarques des panélistes
« « L’Asie en 2012 est-elle l’équivalent de l’Europe en 1912 ? » La situation que nous observons en Asie est-elle sur le point de ressembler à celle qui était celle de l’Europe il y a un siècle ? » »