08:30 – 09:30 | Café d’accueil
09:30 – 10:30 | Ouverture
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
Un quart de siècle après la fin de la guerre froide, le temps n’est plus de rêver à une mondialisation naïve, à la fin de l’Histoire. Mais il faut apprendre à mieux vivre avec la mondialisation réelle, c’est-à-dire avec un degré d’interdépendance appelé à s’approfondir encore considérablement.
Sheikh Abdullah bin Naser bin Khalifa Al-Thani
Premier ministre, Qatar
Sans doute, sommes-nous tous conscients de ce que notre monde contemporain traverse une phase remplie de graves défis posés à la sécurité, à la stabilité et au développement durable, alors que le système mondial accuse toujours un déséquilibre, souffrant du “deux poids deux mesures” dans la manière d’aborder les problèmes des peuples.
Jean-Marc Ayrault
Ministre des Affaires étrangères et du Développement international, France
Face aux désordres du monde, la seule réponse consiste à unir nos forces, à faire preuve de solidarité et à trouver des solutions collectives à des problèmes communs. Nous devons continuer à agir. Agir sans relâche. Agir en restant fidèles à nos principes. Ne jamais nous résigner. C’est la conviction de la France.
Jim Hoagland
Conseiller de la rédaction de The Washington Post
Ahmet Davutoglu
Ancien Premier ministre, Turquie
La question est claire. Nous dirigeons-nous vers la gouvernance mondiale ou vers le désordre mondial ? Si vous visitez ces capitales, vous verrez que l’inquiétude est omniprésente. Quel est l’avenir des systèmes internationaux ? Quel est l’avenir de l’UE ? Quelle sera la politique du président américain Donald Trump ? Quel sera l’avenir du Moyen-Orient ?
10:45 – 12:30 | Session plénière 1
L’avenir du Moyen-Orient
Jim Hoagland
Conseiller de la rédaction de The Washington Post
Youssef Amrani
Cabinet royal, Maroc
La peur a pris le dessus et maintenant, la mondialisation est considérée comme la racine du mal, et même de tous les maux. Allons-nous pour autant abandonner l’expérience de la mondialisation ? Ou allons-nous essayer de maintenir les choses comme elles sont et nous lancer dans un combat inutile pour sauver « ce qui s’est toujours fait » ? Bien évidemment, ni l’un, ni l’autre.
Saeb Erekat
Négociateur en chef palestinien, Palestine
Entendez-moi bien : ce qui se passe en ce moment dans le monde arabe est exactement ce qui s’est passé en Europe le 15 mars 1848, quand le Chancelier Metternich a dû fuir son palais après trois semaines de manifestations pacifiques à Vienne.
Jim Hoagland
Conseiller de la rédaction de The Washington Post
Xiaosheng Gong
Envoyé spécial de la Chine pour la question du Moyen-Orient
D’abord, les foyers en crise que sont l’Irak, la Syrie, le Yémen, et la Libye doivent être gérés ensemble. La communauté internationale ne devrait pas aggraver la crise dans un ou deux pays et oublier les autres, en particulier la Palestine.
Riad Hijab
Ancien Premier ministre, Syrie
Cette surenchère du régime et de ses alliés russe et iranien en Syrie s’inscrit dans le cadre d’une redistribution des cartes aux différents niveaux régionaux et internationaux.
Miguel Ángel Moratinos
Ancien ministre des Affaires étrangères et de la Coopération d’Espagne
Nous pouvons résoudre cet ancien conflit et nous devons essayer, car l’instabilité au Moyen-Orient va continuer si la question israélo-palestinienne n’est pas résolue, même si nous voulons vaincre Daesh ou faire la paix en Syrie.
Jim Hoagland
Conseiller de la rédaction de The Washington Post
Abdulaziz Othman bin Sager
Président du Gulf Research Center, Arabie Saoudite
Aujourd’hui, six ans après, nous pourrions dire que le Printemps arabe n’a atteint que très peu de ses objectifs.
Jim Hoagland
Conseiller de la rédaction de The Washington Post
Itamar Rabinovich
Président de l’Israel Institute, professeur émérite à l’Université de New York (NYU) et membre émérite à la Brookings Institution
Ce que nous voyons à l’heure actuelle, c’est l’effondrement d’un grand nombre d’États, au moins six ou sept dans la région si on se réfère à la définition classique d’un état effondré.
Débat des panélistes
Débat
12:30 – 13:30 | Session plénière 2
Ethique et relations public-privé
Susan Liautaud
Vice-présidente du conseil et de la cour des gouverneurs de la London School of Economics and Political Science, fondatrice de Susan Liautaud & Associates Limited (SLA)
Kriengsak Chareonwongsak
Président de l’Institute of Future Studies for Development ; ancien conseiller du Premier ministre de Thaïlande
L’idée principale est que dans le secteur public et dans le secteur privé comme dans la société civile, les individus doivent collaborer pour s’occuper du bien-être social.
Mari Kiviniemi
Secrétaire générale adjointe de l’OCDE, ancien Premier ministre de Finlande
La facilité avec laquelle la fraude fiscale a été simplifiée au niveau individuel par l’ouverture de comptes offshore a permis aux multinationales de transférer leurs actifs les plus importants vers des centres financiers offshore ou à fiscalité nulle, où il n’existe aucune création de valeur.
Ashwani Kumar
Avocat principal à la Cour suprême ; ancien ministre de la Justice, Inde
Alors que la révolution technologique a permis à l’individu d’accéder comme jamais auparavant à l’information et à la connaissance, des questions éthiques apparaissent dans une société qui fonctionne de plus en plus avec la technologie.
Bruno Lafont
Co-président du conseil d’administration de LafargeHolcim
Il y a un sujet intéressant dont on parle rarement, qui est de savoir si nous travaillons tous pour l’intérêt général.
Débat des panélistes
Débat
13:30 – 14:45 | Déjeuner débat
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
Guillaume Pepy
Président du directoire de la SNCF, président-directeur général de l’ÉPIC SNCF Mobilités
La seule option que nous avons, c’est de répondre aux trois changements dans la règle du jeu : l’impact du changement climatique bien sûr ; l’explosion de la population urbaine ; et la raréfaction croissante des ressources.
15:00 – 15:30 | Session plénière 3
Le rôle européen et international de la Turquie
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
Ali Babacan
Député et ancien vice-Premier ministre de la République Turquie
Dans ce genre d’organisation, on demande aux fidèles d’arrêter de penser, de fermer leur esprit, de le verrouiller et de faire des choses complètement folles.
Débat
15:30 – 16:30 | Session plénière 4
Santé : innovations technologiques et gouvernance mondiale
John Andrews
Conseiller de la rédaction de The Economist
Sheikh Dr. Mohammed bin Hamad Al-Thani
Directeur de la Santé publique, ministère de la Santé publique, Qatar
La technologie a bouleversé la structure et l’organisation de l’ensemble du domaine médical.
Christian Bréchot
Président de l’Institut Pasteur, France
les scientifiques dans le champ de la recherche biomédicale ont besoin d’infrastructures, d’équipements, et de plateformes technologiques, et ce à plusieurs niveaux.
Zhu Yan-Mei
Vice-président exécutif, Beijing Genomics Institute, Chine
L’an dernier, le projet de génome humain, commencé depuis l’an 2000, a presque complètement déchiffré le génome.
Débat des panélistes
Les avancées de la science et de la médecine sont considérables. Mais il doit bien y avoir des limites éthiques.
16:30 – 18:00 | Session plénière 5
Le changement technologique et le nouveau contrat social
Masood Ahmed
Directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI
Tobby Simon
Fondateur et président de Synergia Foundation
Une génération sur deux établit de nouveaux contrats sociaux qui continuent à évoluer pour mieux refléter nos normes sociales et nos valeurs.
Chang Dae-Whan
Chairman and Publisher of Maekyung Media Group, Republic of Korea
La quatrième révolution industrielle couvre l’IoT, l’internet des choses, et je viens de découvrir l’IoL, l’internet de la vie. Il y a des capteurs robotiques, des drones et des voitures sans chauffeurs, le génie génétique et la fintech.
Patrick Nicolet
Membre du comité de direction générale, Capgemini
Il est indubitable que les changements technologiques transforment radicalement à la fois le lieu de travail et l’environnement social.
Sébastien Bazin
Président-directeur général, AccorHotels
Vous aurez plus de destructions d’emplois dans les 3 à 4 années à venir que de créations d’emplois. Vous avez un intervalle de temps pour que les gens s’adaptent à cette nouvelle évolution.
Débat
18:00 – 18:30 | Pause café
18:30 – 19:00 | Session plénière 6
Le Royaume-Uni après le Brexit
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
John Kerr
Membre de la Chambre des Lords, ancien ambassadeur du Royaume-Uni aux États-Unis et auprès de l’Union européenne
Les dés ne seront pas irrévocablement jetés quand, en mars, le gouvernement va lancer la procédure de retrait.
Débat
[Quelles sont] les raisons profondes du désenchantement vis-à-vis de la mécanique de l’Union européenne ?
19:00 – 19:45 | Session plénière 7
La sécurité et le développement économique en Afrique
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
Cheikh Tidiane Gadio
Président de l’Institut panafricain de stratégie (IPS), ancien ministre des Affaires étrangères, Sénégal
L’Afrique est en train de devenir progressivement l’épicentre du terrorisme mondial.
Nathalie Delapalme
Directeur exécutif, recherche et politiques publiques, Mo Ibrahim Foundation
L’Afrique, c’est 54 pays avec 54 géographies, 54 histoires différentes, 54 trajectoires souvent divergentes.
Débat des panélistes
L’Afrique est malheureusement aussi en train de se transformer en terrain d’affrontements privilégiés des grandes puissances de ce monde. Le drame, c’est que les Africains sont souvent eux mêmes absents du jeu.
20:30 | Dîner débat
Thierry de Montbrial
President and Founder of the WPC
Chey Tae-won
Président de SK Group, République de Corée
Au lieu d’apporter concrètement quelque chose à la société, de nombreuses activités liées à la RSE ont plutôt tendance à être axées sur le développement de l’image de marque de l’entreprise.
Kevin Rudd
Président de l’Asia Society Policy Institute à New York, 26e premier ministre australien
On peut dire que les forces historiques d’inertie, d’entropie et de chaos constituent « l’état constant » des relations internationales.
08:30 – 09:45 | Session plénière 8
Union européenne : la prochaine étape ?
Steven Erlanger
Directeur du bureau londonien du New York Times
Elisabeth Guigou
Députée et présidente de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale
Le choc du Brexit apporte d’autant plus la preuve de la nécessité sous-jacente de réorganiser le projet européen.
Norbert Röttgen
Président de la commission des Affaires étrangères du Bundestag, Allemagne
Nous sommes dans une situation complètement inédite depuis la Seconde Guerre mondiale. Nous n’avons jamais eu autant de crises à la fois, chez nous et à l’extérieur.
Débat des panélistes
L’Allemagne a encore beaucoup de chemin à parcourir vers cet objectif d’une plus grande contribution à la politique étrangère et de défense. La seule option que je vois est que la France et l’Allemagne travaillent à des politiques plus cohérentes.
Débat
10:00 – 12:30 | Ateliers parallèles
Atelier n°1 – Atelier n°1 : Finance et économie
Jean-Claude Trichet
Ancien président de la Banque centrale européenne
John Lipsky
Senior Fellow, Foreign Policy Institute at Johns Hopkins University’s Paul H. Nitze School of Advanced International Studies (SAIS); ancien premier directeur general adjoint du FMI
En prenant en compte la situation à l’heure actuelle concernant les objectifs [du G20], je conclurais qu’aucun d’entre eux n’a été atteint.
Raed Charafeddine
Premier vice-gouverneur de la Banque du Liban
Après la crise de 2008, les banques centrales ont cessé d’être de simples organes de réglementation assurant la supervision des secteurs financiers pour devenir d’importants acteurs dans les économies réelles.
Daniel Daianu
Membre du conseil d’administration de la Banque centrale de Roumanie ; ancien ministre des Finances de Roumanie
L’impact de la crise financière est aussi significatif : on estime que la Grande Récession a fait tomber la croissance potentielle du PIB sous 1,5 % dans l’UE pour les prochains 5 à 10 ans.
Hur Kyung-Wook
Conseiller auprès de Bae, Kim & Lee LLC ; ancien vice-ministre de la Stratégie et des Finances, République de Corée, ancien ambassadeur de la République de Corée auprès de l’OCDE
La plupart des pays asiatiques se sont tournés vers la consommation intérieure et l’investissement, approvisionné par de la monnaie asiatique nationale et étrangère.
Kiyoto Ido
Vice-président, Institute for International Economic Studies, Japan
L’Abenomie s’appuie sur les trois axes que sont l’assouplissement monétaire, la souplesse de la politique fiscale et la stratégie de croissance.
André Levy-Lang
Ancien président du directoire de Banque Paribas, professeur associé émérite à l’Université Paris-Dauphine
Les banques et les compagnies d’assurances ne sont plus des acteurs actifs des marchés financiers, alors qu’elles en étaient l’une des forces stabilisatrices.
Débat
Atelier n°2 – Atelier n°2 : Energie et climat
Donald Johnston
Président de la fondation McCall McBain ; ancien secrétaire général de l’OCDE
Olivier Appert
Président du Conseil français de l’Énergie ; conseiller, Centre Énergie, Ifri
Tous les deux ans, l’équivalent d’une nouvelle Norvège est mis en production aux États-Unis, qui sont devenus le plus grand producteur de pétrole, devant l’Arabie saoudite et la Russie.
Ladislas Paszkiewicz
Vice-président, stratégie et climat, Total
Le pétrole et le gaz sont responsables pour environ 37 % des émissions de GES […]
Débat 1
Tatsuo Masuda
Professeur à la Graduate School de Ngoya University of Commerce and Business ; ancien vice-président, Japan National Oil Corporation (JNOC)
Peut-être que la technologie est la solution à tous nos problèmes concernant l’énergie et le changement climatique.
Daniela Lulache
Président-directeur général, Nuclearelectrica
Nous ne pouvons atteindre cet objectif de décarbonisation et nous ne pouvons résoudre les problèmes liés au changement climatique sans le nucléaire.
Lee Hye-Min
Sherpa du G20 et ambassadeur pour les affaires économiques internationales, République de Corée
Nous devons mettre en œuvre l’engagement portant sur l’atténuation et l’adaptation, mais les pays développés doivent en fournir les moyens financiers.
Débat 2
Atelier n°3 – Atelier n°3 : La Chine en transition
Park In-Kook
Président de la Korea Foundation for Advanced Studies
Jia Qingguo
Doyen de l’École des études internationales de l’Université de Pékin
Le plus grand défi du pays est de trier les réglementations pour que les choses puissent être faites légalement et rapidement.
Qiao Yide
Vice-président et secrétaire général du Shanghai Development Research Foundation
Le gouvernement chinois a défini six secteurs comme étant « des secteurs stratégiques : la cyberéconomie, la fabrication d’équipements haut de gamme, l’économie numérique, l’économie verte et à faibles émissions de carbone et la bioéconomie.
Richard Cooper
Professeur d’économie internationale à l’Université de Harvard
Que pouvons-nous attendre d’une administration Trump ? Et dans quelle mesure cela va-t-il affecter la Chine ?
Douglas Paal
Vice-président, Carnegie Endowment for International Peace
Cela va être une bonne période pour la Chine. C’est une impression largement partagée par le monde des affaires et hors des rangs officiels.
Bark Taeho
Professeur, Université nationale de Séoul ; ancien ministre du Commerce de la République de Corée
Le cycle de Doha pour le développement des négociations commerciales multilatérales est à l’arrêt et ne mène nulle part.
Michel Foucher
Titulaire de la chaire de géopolitique appliquée au Collège d’études mondiales (FMSH-ENS) ; ancien directeur du Centre d’analyse et de prévision du ministère des Affaires étrangères
Il est important de comprendre que le contexte général a changé. […] La Realpolitik classique est donc la nouvelle norme, avec des domaines d’influence, des pactes et des alliances, des bases logistiques et militaires à l’étranger.
Yuichi Hosoya
Professeur, département des sciences politiques, Université de Keio
Le président Trump adoptera très probablement une politique de l’« Amérique d’abord », ce qui se traduira par une réduction de l’engagement des États-Unis en Asie de l’Est.
Débat
12:45 – 14:15 | Déjeuner débat
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
Shivshankar Menon
Ancien conseiller pour la sécurité nationale auprès du Premier ministre, Inde
L’Inde est en train de vivre des changements internes majeurs, tellement rapides que nous devons encore vraiment nous y adapter.
14:15 – 16:00 | Session plénière 9
Après les élections américaines
Jim Hoagland
Conseiller de la rédaction de The Washington Post
François Bujon de l’Estang
Président, FBE International Consultants ; ancien ambassadeur de France aux États-Unis
De nombreuses questions se posent par ailleurs à propos d’une Amérique profondément divisée, ce qui était vraiment la toile de fond de son élection.
Ichiro Fujisaki
Ancien ambassadeur du Japon aux États-Unis
Comment les choses vont-elles évoluer ? Il faudrait sans doute surveiller la politique sur trois fronts : l’environnement, les échanges commerciaux et le Moyen-Orient.
Jin Roy Ryu
Président-directeur général, Poongsan Group, République de Corée
Le slogan de la campagne du Président élu Donald Trump « Make America great again » a touché au cœur ceux qui ont voté pour lui.
Juan Gallardo
Président, Organizacion Cultiba SAB de CV, Mexico
Il y a également plus de Mexicains qui reviennent au Mexique que de Mexicains qui vont aux États-Unis de nos jours, et ce depuis deux ou trois ans. L’idée d’avoir une frontière bien contrôlée et sous surveillance adéquate existe et fonctionne bien.
Vuk Jeremic
Président du Centre pour la coopération internationale et le développement durable (CIRSD), président de la 67e session de l’Assemblée générale de l’ONU, ancien conseiller du Président de Serbie
L’élection de Donald Trump peut servir à accélérer les mouvements, idées et candidats populistes lors des prochaines élections en Europe de l’Ouest.
Wang Jisi
Président de l’Institut des études stratégiques et internationales de l’université de Pékin et professeur à l’École des études internationales, université de Pékin
La Chine a été l’une des plus grandes bénéficiaires de la mondialisation économique, et la prochaine étape de sa réforme et de son ouverture continuera à dépendre de l’accès aux marchés et de la liberté des échanges de capitaux.
Ryan Evans
Fondateur, PDG et rédacteur en chef de War on the Rocks
Nous devons en fait nous préparer à la destruction de la démocratie aux États-Unis et peut-être même à l’introduction d’une certaine forme d’autocratie.
Débat
16:00 – 16:30 | Session plénière 10
La conquête de l’espace : une grande aventure technologique et un défi pour la gouvernance
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
Jean-Yves Le Gall
Président du Centre national d’études spatiales (CNES)
Les satellites sont des instruments cruciaux dans l’effort pour ralentir le changement climatique.
Débat
16:30 – 17:00 | Pause café
17:00 – 18:30 | Session plénière 11
Combattre le terrorisme
Justin Vaïsse
Directeur du Centre d’analyse, de prévision et de stratégie du ministère des Affaires étrangères, France
Sergei Karaganov
Président honoraire du Présidium du conseil en charge de la politique extérieure et de défense, Russie
Ces organisations [terroristes] sont aussi le résultat d’une intrusion injustifiée, tout à fait incompétente et irresponsable, de puissances étrangères.
Mayankote Kelath Narayanan
Ancien gouverneur de l’État du Bengale occidental, Inde
Internet va devenir une arme majeure entre les mains de Daech, une fois que l’organisation le transformera en Daech 2.0. Daech prévoit déjà d’utiliser le « web invisible » et le « dark net ».
Jamal Khashoggi
Directeur général, Al Arab News Channel, Arabie saoudite
Nous devons nous attaquer à la racine du problème. La racine du problème, c’est le chaos et l’anarchie.
Wang Jisi
Président de l’Institut des études stratégiques et internationales de l’université de Pékin et professeur à l’École des études internationales, université de Pékin
L’antiterrorisme occupe désormais une place plus importante sur l’agenda intérieur de la Chine, il est placé plus haut sur la liste des priorités.
Jehangir Khan
Directeur de l’équipe spéciale de lutte contre le terrorisme (CTITF) et du Centre des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme (UNCCT) au sein du département des Affaires politiques (DAP) du secrétariat de l’ONU
La raison pour laquelle nous nous inquiétons du terrorisme est qu’il a un visage humain. Quel est ce visage ? C’est celui de la victime.
Débat des panélistes
Débat
18:30 – 19:30 | Session plénière 12
La stabilité politique et économique en Asie de l’Est
Richard Cooper
Professeur d’économie internationale à l’Université de Harvard
Ichiro Fujisaki
Ancien ambassadeur du Japon aux États-Unis
Le Japon est désormais considéré comme étant l’un des pays apportant la stabilité à la région. Cela est dû au changement drastique de nos relations avec les pays qui nous entourent.
Jia Qingguo
Doyen de l’École des études internationales de l’Université de Pékin
L’un des points problématiques est le développement nucléaire de la Corée du Nord. Ce défi arrive à un seuil.
Ju Chul-Ki
Ancien secrétaire principal aux Affaires étrangères et à la sécurité nationale auprès du président de la République de Corée
Il y a toujours des sources d’instabilité en Asie de l’Est qui empêchent cette région de poursuivre sa belle progression.
Débat
20:00 – 20:30 | Cocktail
20:30 | Dîner officiel
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
Soltan bin Saad Al-Muraikhi
Secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Qatar
L’État du Qatar a joué un rôle fondamental dans la médiation des accords de paix concernant des conflits dans plusieurs parties du monde.
08:45 – 10:00 | Session plénière 13
Les principaux défis de l’économie mondiale
Virginie Robert
Chef du service international, Les Echos
Débat des panélistes
Maurice Obstfeld a dit que de remonter les horloges en termes d’échanges ne pouvait qu’aggraver et prolonger le marasme dans lequel se trouve actuellement l’économie mondiale, et pourtant nous voyons de moins en moins de soutien aux accords commerciaux aux États-Unis et en Europe.
Débat
Les États-Unis ne peuvent pas être isolés de l’économie mondiale, donc quelle alternative peut-on avoir ?
10:00 – 11:15 | Session plénière 14
Le rôle des hydrocarbures dans le paysage géopolitique régional
Steven Erlanger
Directeur du bureau londonien du New York Times
Débat des panélistes
Les hydrocarbures sont très importants pour cette région, et le resteront pendant des décennies pour de nombreuses raisons.
11:15 – 11:45 | Pause café
11:45 – 12:30 | Compte rendu des ateliers parallèles
Atelier n°1 – Atelier n°1
Jean-Claude Trichet
Ancien président de la Banque centrale européenne
Le faible niveau d’investissement a souvent été cité comme l’une des causes d’une croissance si médiocre. Ce niveau anormal d’investissement n’ouvre pas la voie à la croissance ni aux programmes de productivité du travail, car le stock de capital n’est pas au niveau où il devrait être.
Atelier n°2 – Atelier n°2
Marie-Claire Aoun
Directrice du centre Energie de l’Ifri
Alors que les menaces de pic d’offre de pétrole dominaient les débats il y a 10 ans, aujourd’hui, nous parlons davantage d’un pic de demande de pétrole qui résultera probablement des politiques de transition énergétique.
Atelier n°3 – Atelier n°3
In-kook Park
Président de la Korea Foundation for Advanced Studies
La transition structurelle de l’économie chinoise a déjà commencé à se manifester, passant d’une économie fondée sur les exportations à une économie reposant sur la consommation intérieure.
12:30 – 13:00 | Session plénière 15
L’Education et le rôle des femmes
Mona Makram Ebeid
Sénatrice égyptienne et ancienne députée
Deux questions essentielles quant à l’éducation et au rôle des femmes : l’une a trait aux programmes éducatifs phares dans le monde arabe, l’autre au rôle des femmes en tant que ressource inutilisée dans la lutte contre le terrorisme.
Hamda Hassan Al-Sulaiti
Secrétaire générale, Commission nationale pour l’Éducation, la Culture et les Sciences, Qatar
Le nombre de femmes qataries inscrites à l’université a dépassé le nombre d’hommes de façon constante depuis plusieurs années, arrivant à un nombre deux fois supérieur dans l’éducation supérieure.
Débat
13:00 – 14:30 | Déjeuner
14:30 – 15:45 | Session plénière 16
Diversification, éducation et emploi au Moyen-Orient
Mohamed Kabbaj
Président Lafarge Maroc, chancelier de l’Université euro-méditerranéenne de Fès
Uri Dadush
Senior Fellow, OCP Policy Center, chercheur non-résident, Bruegel
Si l’on regarde à l’horizon des quelques prochaines années, la démographie va aider à résoudre le problème du chômage, sans dire que tout ira bien, mais cela n’ira pas aussi mal que par le passé.
Masood Ahmed
Directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI
Les gouvernements du CCG ne vont plus avoir les ressources pour employer tous leurs ressortissants dans le gouvernement, ils doivent donc de plus en plus trouver un emploi dans le secteur privé.
Mona Makram Ebeid
Sénatrice égyptienne et ancienne députée
C’est très simple, l’Égypte ne pourra pas réaliser son plein potentiel sans les femmes. Les grandes nations tirent leur force de l’ensemble de leurs peuples. Exploiter cette force signifie tolérer les différences pacifiquement exprimées.
Hassan Al-Derham
Président, Qatar University, Qatar
Avec la découverte du pétrole et son exploitation, les gens ont pris la voie de la facilité, c’est-à-dire un chemin plus confortable. Cela implique une grande dépendance à l’égard des subventions de l’État, des indemnités de l’État ainsi que des emplois de l’État.
Débat
15:45 – 17:00 | Session plénière 17
Session Young Leaders : Bouleversements, populismes et le monde de demain
Manuel Muñiz
Directeur du programme sur les relations transatlantiques au Weatherhead Center for International Affairs de l’Université de Harvard
Li Yi-Fan
Président-directeur général, Hesai Photonics Technologies
Dans ce monde qui évolue si vite, nous essayons de voir les choses dans une autre dimension, de sortir de la 2D pour la regarder sous un autre angle. Et cela conduit à un résultat complètement différent qui transforme forcément notre réalité.
Lionel Baraban
Co-fondateur et président-directeur général, Famoco
Le populisme est fondamentalement un manque de confiance, et dans le monde réel, comme celui du numérique, il faut apporter de la confiance.
Caroline Goulard
Co-fondatrice et PDG, Dataveyes
Notre capacité à mettre en place des technologies intelligentes dépasse de très loin notre capacité à comprendre comment fonctionnent les algorithmes qui les alimentent.
Pierre Dubuc
Co-fondateur, OpenClassrooms
Il faut rapprocher bien davantage l’enseignement et le monde du travail. Aujourd’hui, les jeunes diplômés ont beaucoup de mal à trouver un emploi qui corresponde à leurs compétences.
Essa Al-Mannai
Directeur exécutif, Reach Out To Asia, Qatar Foundatin, Qatar
La jeunesse souhaite ne pas être seulement assise à la table pour recevoir le travail humanitaire, mais elle veut être un acteur engagé et responsable du processus même.
Débat
17:00 – 17:30 | Pause café
17:30– 19:30 | Session plénière 18
Final Debate
Bertrand Collomb
Président d’honneur de Lafarge, membre du conseil d’administration de LafargeHolcim
Hubert Védrine
Ancien ministre des Affaires étrangères, France
Les évènements actuels ne sont pas tellement la remise en cause d’un ordre mondial que [celle] d’espérances ou d’illusions des occidentaux et de l’ensemble des élites mondialisées.
Renaud Girard
Grand reporter et correspondant de guerre, Le Figaro
Par leur éducation, par l’environnement philosophique dans lequel ils baignent, les leaders occidentaux ne devraient théoriquement prendre que des décisions à la fois réfléchies et rationnelles. Ce n’est pas le cas.
Michel Foucher
Titulaire de la chaire de géopolitique appliquée au Collège d’études mondiales (FMSH-ENS) ; ancien directeur du Centre d’analyse et de prévision du ministère des Affaires étrangères
En période de menaces il convient de renforcer l’exercice des fonctions régaliennes de base et de le faire savoir aux opinions.
Manuel Hassassian
Ambassadeur de Palestine auprès du Royaume-Uni
La paix, la stabilité et la sécurité au Moyen-Orient n’existent pas depuis maintenant des décennies. Le motif en est tout simplement l’absence d’une résolution du conflit israélo-palestinien.
Marcelo Sanchez Sorondo
Chancelier de l’Académie pontificale des Sciences et de l’Académie pontificale des Sciences sociales
Les solutions réelles sont de chercher à vraiment défendre la dignité humaine et la liberté de chaque individu mais aussi des différentes populations.
Donald Johnston
Président de la fondation McCall McBain ; ancien secrétaire général de l’OCDE
Vous ne pouvez imaginer le miracle que fut l’évolution de l’Europe dans l’après-guerre. On l’oublie trop souvent.
Yim Sung-Joon
Conseiller, Lee International IP & Law Group, ancien vice-ministre des Affaires étrangères et conseiller pour la sécurité nationale auprès du Président, République de Corée
Au fur et à mesure que le jour de l’élection approchait, ces médias ont même calculé la probabilité d’une victoire de Mme Clinton à plus de 90 %.
Tadakatsu Sano
Avocat, Jones Day ; ancien directeur général du Bureau des politiques commerciales et vice-ministre des Affaires internationales ; ancien chef du cabinet du Premier ministre Yukio Hatoyama
Les vrais perdants, ce sont les membres de l’establishment traditionnel. Trump a attaqué les politiciens de carrière, les médias, les intellectuels, les milieux financiers et les institutions internationales.
François Barrault
Président de l’Idate/DigiWorld Institute ; ancien président-directeur général, BT Global Services et membre du conseil d’administration, BT Group PC
Nous avons deux mondes. Il y a le monde 1.0 qui est une extrapolation du passé […] Puis il y a le monde 2.0, qui est le monde numérique.
Débat des panélistes
Débat
19:30 | Envoi
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
Hassan bin Ibrahim Al Mohannadi
Directeur de l’institut diplomatique, MAE, Qatar