Bertrand Badré: «La plus grosse perte engendrée par la crise financière c’est celle du capital-confiance»

14 septembre 2018

Propos recueillis par Irène Inchauspé

« Personne n’a vraiment songé au modèle d’après-crise : quelle type d’économie veut-on financer et comment ? »

Bertrand Badré est fondateur et PDG de «Blue like an Orange Sustainable Capital». Il a été auparavant directeur général finances de la Banque Mondiale, directeur financier de la Société Générale et du Crédit Agricole. En 2016, il a publié «Money Honnie : et si la Finance sauvait le monde ?»

Comment expliquer la détestation farouche de la finance qui a suivi la crise de 2008 ?

Cette crise financière et la grave récession qui a suivi ont fait de la finance l’ennemi à abattre. Pour bien comprendre son effet dévastateur, il faut se rappeler ce dont on parlait en France à l’été 2008. Le thème qui dominait était le débat autour du revenu national d’activité (RSA) proposé par Martin Hirsch. On discutait alors de savoir quel budget y consacrer : 500 ou 600 millions d’euros ?

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